dimanche 17 juin 2007

Tant de travail....

Depuis le 1er juin nous avons, Martin et moi, terminé de travailler. Je parle du travail qui rapporte des sous. Le travail ordinaire, celui dont nous devons répondre de .... Celui qui fait de nous des super- consommateurs. Mais nous n'avons jamais cessé de travailler. Le bateau nécessite plusieurs rénovations et améliorations.
Depuis ce 1er juin nous frottons, "grindons", sablons, (mot de toilette), polissons, nettoyons, (mot d'église), enlevons, réparons, mettons du mastic, "regrindons", achetons, (mot d'église encore), lavons, montons, démontons, remontons, vernissons, teingnons, peinturons, appliquons beaucoup de couches, (oh non pas encore un mot d'église), mesurons, coupons, faisons une gaffe dans la mesure alors recommençons, (mot de toilette), séchons, chauffons, achetons encore, dévissons, vissons, collons, appliquons du "tape" = "tapons", l'enlevons, montons et descendons l'échelle des milliers de fois, s'écorchons, se brûlons, s'échardons et ce dans toutes les positions de travail possible. Alors nous avons découverts d'autres muscles sur nos corps, des muscles dont nous ignorions même l'existence. Par contre, nous avons redécouvert le plaisir de travailler ensemble. Nous aimons ça. On s'apprécie. On se complète ... fiou !!
Tout ça pour dire que le temps presse, qu'il ne reste que 2 semaines avant le 1er juillet, que la maison est un chantier et le bateau aussi. Nous avons hâte de passer à autre chose. Je dirais même plus, de vivre que sur le bateau. L'école achève, les enfants sont fatigués, ils sont mûrs pour une petite vacance chez leurs grands-parents et ce, dans la dernière semaine de juin. Cette dernière semaine sera une course contre la montre.
Nous donnons tous nos meubles à la famille, aux amis, et en retour nous demandons de la nourriture non périssable. J'aime rendre les gens heureux. Il faut que ces choses sortent de la maison dans la dernière semaine de juin. Nous ne gardons que quelques effets personnels, des choses inestimables à nos yeux (genre - comme - les souvenirs de Lily Mai provenant de Chine, nos albums photos, etc) que nous entreposerons dans le garage de mon père.
Une chance qu'il y a la Fédération Québécoise de la déficience intellectuelle qui ramassera, le 22 juin, les autres effets que personne n'a voulu. Ça nous fait chaud au coeur de rendre un ti-brin de bonheur à des gens que nous ne connaissons pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Oufff! j'ai commencé aujourd'hui à te lire depuis le début et c'est comme un roman. J'ai hâte au prochain chapitre!
Lâchez pas!