C'est au tour de Lily Mai de faire la vaisselle ce matin ... le bateau ne brasse pas encore
Lorsque nous livrons bataille avec un moustique ... voilà sa triste fin
Voici les vagues que nous avons vécu aujourd'hui ... mais l'image ne rend pas la chose !
Martin qui fait des niaiseries pour détendre l'atmosphère
Notre petit 5 à 7 de québécois
Christian est un fervent des discussions vives
Lily Mai avec Shanny et Noddle en arrière d'elle
Lorraine qui discute avec l'homme qui nous a pris en charge à notre arrivée
Jonathan qui chante sa chanson composée dans la journéeJeudi 8 mai
Ce matin nous éprouvons de la difficulté à lever l'ancre car elle est prise sous un tronc. Une chance qu'on avait mis un orin (boule qui flotte qui sert à repérer l'ancre) hier soir (et nos documents mentionnaient d'en mettre un orin de toute façon dans la rivière Alligator). Ça fonctionne, on a réussi à lever l'ancre avec le câble de l'orin et à 6H30 on part. Les 3 autres voiliers nous suivent. Nous commençons notre journée par un bon petit vent dans le derrière. Puis, il forcit et devient au grand largue.
Un peu plus loin, nous traversons un swingbridge qu'on avait eu beaucoup de difficulté en novembre tellement il ventait fort et on avait des vagues d'environ 4-5 pieds cette fois là, de pleine face en plus. On avait avancé à 3 noeuds pendant deux heures je crois !! Aujourd'hui on le passe très bien et ce, à 7-8 noeuds le vent dans le dos. Wow !! quelle différence.
Le vent a monté de plus en plus toute la journée et nous avons même atteint un 30 noeuds. On avait seulement le génois et au fur et à mesure que la journée avançait, un enlevait un peu de voilure. Le mal de coeur m'a pogné. Je suis la seule, les enfants étant confortable avec ce mouvement du bateau. Sauf peut-être Lily Mai, qui quand ça brasse trop, doit monter dans le cockpit et on dirait que ça l'endort. Elle a piqué un petit somme, une grosse vague l'a tout mouillé et quand elle s'est réveillée, sa première phrase fût : «Pourquoi j'ai les cheveux tout mouillé?». pauvre petite chatte. Les plus grosses vagues qu'on a pu voir sont de 3 pieds certainement mais elles étaient courtes alors une n'attendait pas l'autre ... comme sur le lac Champlain. La meilleure là-dedans c'est qu'il recommence à avoir des crabes-pots à tous les 20 pieds et nous devons louvoyer au travers de ça ... la madame était pas contente. Une fois traîner un crabe-pot, ça suffit !!
Un moment donné nous nous croyions perdus. Et oui, je voyais mon GPS, avec le waypoint où je devait me rendre pour faire un 90 degrés de virage vers la gauche, qui m'indiquait d'aller vers la droite et je voyais sur mon bâbord les 3 autres voiliers bien loin en arrière. Mon voilier était dans le milieu. Très difficile à expliquer mais j'ai dû appeler Caro pour qu'elle me donne le waypoint d'Elizabeth City pour être sûr de voir si j'étais bien dans la bonne embouchure de Pasquotank River. Nous n'avions pas de carte assez grande pour pouvoir faire un point relevé d'où on se situait. En plus, on ne voulait pas faire comme la triptick nous disait de faire car on aurait faire beaucoup trop de miles pour rien, on était sûr qu'on pouvait piquer au travers. C'est ce que les autres voiliers faisaient mais on avait pas entendu la conversation sur la VHF qui les menaient à un autre point GPS alors on se croyait perdu. Mais non, nous ne l'étions pas mais on a quand même fait un peu de route pour rien. On a fini par trouvé notre fameuse bouée qui indiquait l'entrée de la rivière Pasquotank qui nous menait à Elizabeth City. J'ai paniqué un peu pendant ce temps et Martin est venue à la rescousse en prenant la barre car je voulais regarder les cartes et le GPS, mais je ne pouvait pas barrer en même temps tellement la vague était difficile à gérer. La barre allait d'un bord et de l'autre sans cesse. Jonathan a même composé une chanson on pendant le branle bas de combat et ça détendu l'atmosphère. Je vous en fait part :
Sur l'air de «Un phoque en Alaska»
À mon bâbord, y'a un crabe-pot
À mon tribord, y'a un poteau
En avant, y'a des poissons volants
Dans le ciel, y'a des mouettes
Dans mon cul, y'a Maya
Et pis moé, ché pas où j'm'en vas
(foin foin foin foin)
Y vente à 20 noeuds
Y'a des guts à 30 noeuds
Avec tout ça, on survivra pas
Ensuite Martin s'est mis à déconner et ça nous faisait rire. J'ai barré un peu le voilier car j'avais un petit goût de vomi dans la gorge et de barrer ça te fait concentrer sur autre chose. J'ai pris de bonnes respirations et ça parti. Faut dire que nous étions rendus dans une partie beaucoup moins rock and roll.
Dans la rivière, nous avons vu un très gros bâtiment où pendant la guerre ils y construisaient des dirigeables pour cette guerre. Ils y en construisent encore aujourd'hui, probablement pas pour la guerre maintenant.
En arrivant à Elizabeth City, nous sommes les premiers et en avançant on remarque comment sont fait les quais gratuits où nous devons nous accoster. Oh là là !! Ces des slips avec 4 poteaux que nous devons passer entre et du même coup nous devons et nous amarrer à chacun d'eux. On poste Roxanne à l'avant (quelqu'un à terre va attraper ses amarres) Jonathan s'occupe du poteau arrière à tribord et Martin du poteau arrière à bâbord. C'est moi qui barre. J'avance très lentement et nous réussissons à nous accoster. Une chance qu'il ne vente presque plus. Ouf ! un affaire de faites. Je me met à discuter avec Marc de ''Rose des Vents'' pour lui expliquer qu'il ne pourra pas être à ces slips car il est trop large. Je lui explique qu'il devra aller à un quai un peu plus loin et il me demande d'aller l'aider à faire son arriver de quai. OK j'y serai. Je parle ensuite avec ''Maya X'' pour lui demander sa largeur de voilier et lui dire qu'il a une place pour lui et ensuite je fais la même chose avec ''Kerguelen''. Bon, un autre affaire de faites. Je laisse Martin et Jonathan aider les deux derniers arrivants et je vais avec Roxanne à l'autre quai pour aider Marc à accoster. C'est pas vraiment évident où il doit se mettre alors on a de la difficulté. Le devant part à cause de la légère brise mais une chance que Roxanne avait attrapé l'amarre d'en arrière. Celle de devant était beaucoup trop courte alors Debbie a dû nous la lancer au moins 3 fois pour le réaliser alors elle en a attaché une autre à son bout mais c'était pas encore assez. Elle a complètement changé l'amarre pour une vraiment très longue et j'ai dû tirer, avec un autre homme, le devant car maintenant il était rendu à 90 degrés avec le quai. Finalement, on a réussi à le mettre perpendiculaire avec le quai et ils nous a remercié infiniment. On arrête à un centre touristique et nous prenons des documents (dont une carte de la ville) pour donner aux autres voiliers.
Nous crevons de faim et il est maintenant rendu 15H00. On part à la recherche d'un resto. On dîne/soupe en même temps. Je reste au resto pour faire de l'internet pendant ce temps ils reviennent tous au quai car il y a une tradition ici à Elizabeth City, ils nous reçoivent avec une rose et du vin et fromage. Pas de rose pour cette fois-ci par contre. Je rejoins ma petite famille vers 18H00 et ils sont tous sous une tente blanche à air ouverte assis en rond et ils placotent. Jonathan chante sa chanson et les gens rigolent bien. On se racontent nos péripéties de voyage. On y restent ainsi jusqu'à 21H00, heure à laquelle je reviens au bateau coucher Lily Mai qui est exténuée. Le reste de la famille se couche vers 22H00. Je crois qu'on reste demain car il y a un cold front qui passera et qui amènera des orages et beaucoup de pluie. Je retarde encore ma semaine à Washington et j'envoie en urgence un message à ma soeur pour qu'elle dise à mes parents que nous ne pourrons pas y être avant probablement le milieu de la semaine prochaine. Laval du voilier ''Oceanite'' nous conseil de monter la rivière Potomac avec un vent favorable parce qu'on va trouver ça très difficile. Elle est large elle aussi et elle peut devenir dangereuse par mauvais temps. Nous en prenons bonne note !! C'est éprouvant des navigations comme aujourd'hui.
Une journée de 47.4 miles terrestres, 44.9 miles nautiques ou 71.84 km.
Mot d'enfant de Lily Mai:
Nous sommes à la table en train de souper et il y a des petits pois. Martin mentionne que ce des petits pois no.1 (la grosseur). Lily Mai de répondre : «Ça veut dire des petits pois pipi ? »
Je ne l'ai pas compris sur le champ, et quelques minutes plus tard je me suis mise à rire car je venait de la comprendre. No.1 = pipi No.2 = caca ! OÙ EST DONC COXILY ???
Ce matin nous éprouvons de la difficulté à lever l'ancre car elle est prise sous un tronc. Une chance qu'on avait mis un orin (boule qui flotte qui sert à repérer l'ancre) hier soir (et nos documents mentionnaient d'en mettre un orin de toute façon dans la rivière Alligator). Ça fonctionne, on a réussi à lever l'ancre avec le câble de l'orin et à 6H30 on part. Les 3 autres voiliers nous suivent. Nous commençons notre journée par un bon petit vent dans le derrière. Puis, il forcit et devient au grand largue.
Un peu plus loin, nous traversons un swingbridge qu'on avait eu beaucoup de difficulté en novembre tellement il ventait fort et on avait des vagues d'environ 4-5 pieds cette fois là, de pleine face en plus. On avait avancé à 3 noeuds pendant deux heures je crois !! Aujourd'hui on le passe très bien et ce, à 7-8 noeuds le vent dans le dos. Wow !! quelle différence.
Le vent a monté de plus en plus toute la journée et nous avons même atteint un 30 noeuds. On avait seulement le génois et au fur et à mesure que la journée avançait, un enlevait un peu de voilure. Le mal de coeur m'a pogné. Je suis la seule, les enfants étant confortable avec ce mouvement du bateau. Sauf peut-être Lily Mai, qui quand ça brasse trop, doit monter dans le cockpit et on dirait que ça l'endort. Elle a piqué un petit somme, une grosse vague l'a tout mouillé et quand elle s'est réveillée, sa première phrase fût : «Pourquoi j'ai les cheveux tout mouillé?». pauvre petite chatte. Les plus grosses vagues qu'on a pu voir sont de 3 pieds certainement mais elles étaient courtes alors une n'attendait pas l'autre ... comme sur le lac Champlain. La meilleure là-dedans c'est qu'il recommence à avoir des crabes-pots à tous les 20 pieds et nous devons louvoyer au travers de ça ... la madame était pas contente. Une fois traîner un crabe-pot, ça suffit !!
Un moment donné nous nous croyions perdus. Et oui, je voyais mon GPS, avec le waypoint où je devait me rendre pour faire un 90 degrés de virage vers la gauche, qui m'indiquait d'aller vers la droite et je voyais sur mon bâbord les 3 autres voiliers bien loin en arrière. Mon voilier était dans le milieu. Très difficile à expliquer mais j'ai dû appeler Caro pour qu'elle me donne le waypoint d'Elizabeth City pour être sûr de voir si j'étais bien dans la bonne embouchure de Pasquotank River. Nous n'avions pas de carte assez grande pour pouvoir faire un point relevé d'où on se situait. En plus, on ne voulait pas faire comme la triptick nous disait de faire car on aurait faire beaucoup trop de miles pour rien, on était sûr qu'on pouvait piquer au travers. C'est ce que les autres voiliers faisaient mais on avait pas entendu la conversation sur la VHF qui les menaient à un autre point GPS alors on se croyait perdu. Mais non, nous ne l'étions pas mais on a quand même fait un peu de route pour rien. On a fini par trouvé notre fameuse bouée qui indiquait l'entrée de la rivière Pasquotank qui nous menait à Elizabeth City. J'ai paniqué un peu pendant ce temps et Martin est venue à la rescousse en prenant la barre car je voulais regarder les cartes et le GPS, mais je ne pouvait pas barrer en même temps tellement la vague était difficile à gérer. La barre allait d'un bord et de l'autre sans cesse. Jonathan a même composé une chanson on pendant le branle bas de combat et ça détendu l'atmosphère. Je vous en fait part :
Sur l'air de «Un phoque en Alaska»
À mon bâbord, y'a un crabe-pot
À mon tribord, y'a un poteau
En avant, y'a des poissons volants
Dans le ciel, y'a des mouettes
Dans mon cul, y'a Maya
Et pis moé, ché pas où j'm'en vas
(foin foin foin foin)
Y vente à 20 noeuds
Y'a des guts à 30 noeuds
Avec tout ça, on survivra pas
Ensuite Martin s'est mis à déconner et ça nous faisait rire. J'ai barré un peu le voilier car j'avais un petit goût de vomi dans la gorge et de barrer ça te fait concentrer sur autre chose. J'ai pris de bonnes respirations et ça parti. Faut dire que nous étions rendus dans une partie beaucoup moins rock and roll.
Dans la rivière, nous avons vu un très gros bâtiment où pendant la guerre ils y construisaient des dirigeables pour cette guerre. Ils y en construisent encore aujourd'hui, probablement pas pour la guerre maintenant.
En arrivant à Elizabeth City, nous sommes les premiers et en avançant on remarque comment sont fait les quais gratuits où nous devons nous accoster. Oh là là !! Ces des slips avec 4 poteaux que nous devons passer entre et du même coup nous devons et nous amarrer à chacun d'eux. On poste Roxanne à l'avant (quelqu'un à terre va attraper ses amarres) Jonathan s'occupe du poteau arrière à tribord et Martin du poteau arrière à bâbord. C'est moi qui barre. J'avance très lentement et nous réussissons à nous accoster. Une chance qu'il ne vente presque plus. Ouf ! un affaire de faites. Je me met à discuter avec Marc de ''Rose des Vents'' pour lui expliquer qu'il ne pourra pas être à ces slips car il est trop large. Je lui explique qu'il devra aller à un quai un peu plus loin et il me demande d'aller l'aider à faire son arriver de quai. OK j'y serai. Je parle ensuite avec ''Maya X'' pour lui demander sa largeur de voilier et lui dire qu'il a une place pour lui et ensuite je fais la même chose avec ''Kerguelen''. Bon, un autre affaire de faites. Je laisse Martin et Jonathan aider les deux derniers arrivants et je vais avec Roxanne à l'autre quai pour aider Marc à accoster. C'est pas vraiment évident où il doit se mettre alors on a de la difficulté. Le devant part à cause de la légère brise mais une chance que Roxanne avait attrapé l'amarre d'en arrière. Celle de devant était beaucoup trop courte alors Debbie a dû nous la lancer au moins 3 fois pour le réaliser alors elle en a attaché une autre à son bout mais c'était pas encore assez. Elle a complètement changé l'amarre pour une vraiment très longue et j'ai dû tirer, avec un autre homme, le devant car maintenant il était rendu à 90 degrés avec le quai. Finalement, on a réussi à le mettre perpendiculaire avec le quai et ils nous a remercié infiniment. On arrête à un centre touristique et nous prenons des documents (dont une carte de la ville) pour donner aux autres voiliers.
Nous crevons de faim et il est maintenant rendu 15H00. On part à la recherche d'un resto. On dîne/soupe en même temps. Je reste au resto pour faire de l'internet pendant ce temps ils reviennent tous au quai car il y a une tradition ici à Elizabeth City, ils nous reçoivent avec une rose et du vin et fromage. Pas de rose pour cette fois-ci par contre. Je rejoins ma petite famille vers 18H00 et ils sont tous sous une tente blanche à air ouverte assis en rond et ils placotent. Jonathan chante sa chanson et les gens rigolent bien. On se racontent nos péripéties de voyage. On y restent ainsi jusqu'à 21H00, heure à laquelle je reviens au bateau coucher Lily Mai qui est exténuée. Le reste de la famille se couche vers 22H00. Je crois qu'on reste demain car il y a un cold front qui passera et qui amènera des orages et beaucoup de pluie. Je retarde encore ma semaine à Washington et j'envoie en urgence un message à ma soeur pour qu'elle dise à mes parents que nous ne pourrons pas y être avant probablement le milieu de la semaine prochaine. Laval du voilier ''Oceanite'' nous conseil de monter la rivière Potomac avec un vent favorable parce qu'on va trouver ça très difficile. Elle est large elle aussi et elle peut devenir dangereuse par mauvais temps. Nous en prenons bonne note !! C'est éprouvant des navigations comme aujourd'hui.
Une journée de 47.4 miles terrestres, 44.9 miles nautiques ou 71.84 km.
Mot d'enfant de Lily Mai:
Nous sommes à la table en train de souper et il y a des petits pois. Martin mentionne que ce des petits pois no.1 (la grosseur). Lily Mai de répondre : «Ça veut dire des petits pois pipi ? »
Je ne l'ai pas compris sur le champ, et quelques minutes plus tard je me suis mise à rire car je venait de la comprendre. No.1 = pipi No.2 = caca ! OÙ EST DONC COXILY ???
http://maps.google.ca/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=112025152413411252504.00043c78d1c3650633277&num=200&start=181&ll=37.926868,-70.048828&spn=33.627687,81.914063&t=h&z=4
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