Samedi le 29 septembre
5:00H am . Le cadran sonne. On se lève, Martin et moi, et analysons qu'il vente trop alors sûrement trop de vagues. Il fait un vent de du N-O, parfait. Hier soir, Alfredo nous avait dit qu'il ne bougerait pas tant que ce ne serait pas favorable pour la voile. On voit ce matin aucune lumière à bord du Jancris. Migo est toujours là aussi. On se recouche et je remet le cadran à 6:00H. On se réveille et il n'y a aucun changement dans le temps. On se recouche. À 6:40H Martin regarde par le hublot au dessus du lit et ne voit plus le Jancris. Oh Oh, on se lève et on prépare Coxily au grand départ. L'OCÉAN. Je n'arrête pas de me dire, dans la tête, que c'est comme le Lac Champlain.
Il est 7:40H et nous partons. Nous recevons un appel sur la VHF du Migo qui nous demande si nous décollons. Oui. Il décolle eux aussi 15 minutes après nous. La partie de la baie de Sandy Hook est venteuse et en vagues très courte mais avons quand même du plaisir. Vers la fin de la baie, on monte la grande voile avec un deuxième ris. On reviens sur nos pas car nous avions monté la grande voile face au vent et nous avions perdu le terrain que nous avions sur le Migo. Ils sont maintenant en avant de nous et ce pour tout le voyage. Je crois que ça nous sécurise un peu. Patrick a déjà navigué dans l'océan car il a ramené son voilier de Saint-Martin dans les Antilles. Il faut naviguer avec le moteur car en fait, il ne vente pas assez, nous ne roulerions pas assez vite. Nous avons fait 13 heures de voile-moteur. Un moment donné, nous avons rencontré sur notre route, des filets de pêcheurs dans une zone où il n'était pas supposé d'en avoir.....paniquant pour ma part. Je suis à la barre et repère une première bouée. La suivante est un peu sur notre tribord puis l'autre encore un peu plus sur notre tribord.....ça fait que je suis revenue sur mes pas une bonne dizaine de minutes. Dans ce sens là, c-à-d face au vent, il y avait des vagues qui cachait le devant du bateau complètement et ça faisait un gros coup quand le bateau revenait en haut de la vague et retombait dedans. Ensuite je suis revenue dans ma route. Très éprouvant ce petit bout de chemin...j'en ai versé quelques larmes dû à une trop grosse émotion....du jamais vécu.
Il y avait du côté bâbord du voilier l'océan et son immensité et du côté tribord des plages de sable à perte de vue. Nous avons surfer sur les vagues. Nous avons louvoyé aussi car le vent était tellement dans notre dos que je devais aller un peu vers la droite, puis un peu vers la gauche et ainsi de suite. Naviguer de jour, super. Naviguer soir....oups, un peu moins drôle. Pour une première journée en mer, notre petit rond dans l'eau était, à mon avis, un peu trop grand. Nous avons vu un dauphin, de nuit, Martin et moi en même temps....quelque chose qui saute puis son aileron seulement. Quand nous sommes arrivés à Atlantic City il faisait complètement noir. Que les lumières de la ville qui illuminaient. Les bouées à travers toute cette luminosité étaient difficile à repérer. De plus, il y avait des bouées pas éclairé....que l'on voyait quand on arrivait presque dessus. Notre mouillage se trouvait après la bouée no. 12, nous devions tourner tout de suite après vers la droite et entrer dans un chenal tout petit et tenir notre bâbord près des fougères car à droite il y avait du sable. La marée nous déportait, il fallait faire vite et mettre un peu de moteur. Quand on arrive dans un mouillage que l'on ne connaît pas il faut pas mettre de gaz, mais être seulement en marche avant pour bien voir les profondeurs. Le chenal était balisé, une chance. Martin avait un gros ''spotlight'' pour nous éclairer le chemin. De plus, Patrick et Joana du Migo, qui avaient été faire faire le pipi de Flika (leur chienne qui a un an....comme Boudha le chien de mon frère Stéphane), sont venus nous éclairer le reste du chemin jusqu'au mouillage. Fiou !! Que d'émotions aujourd'hui. Une fois le moteur éteint, j'étais vannée, brûlée, morte de fatigue.
J'aime bien barrer la roue et de plus le pilote automatique fait faire au voilier (sur les vagues) des grands va et vient de gauche à droite....ça m'épuise de le voir aller de même ce cher Coxily mais enfin de compte ça épuise. J'avais le haut des épaules en compote. Les repas de la journée : tout ce qui était comestible sans cuisson et vite dans la bouche et ce à toute heure de la journée....pas de formalité ! Les filles ont fait une sieste pendant 2 heures dans mon lit. Ils ont regardé des films sur l'ordi. Lily Mai c'est amusée toute seule toute la journée avec ses petits bonhommes, ses collants, etc. Dodo en arrivant à 21:00H...sauf moi, je pogne internet alors je fais des mises à jour.
5:00H am . Le cadran sonne. On se lève, Martin et moi, et analysons qu'il vente trop alors sûrement trop de vagues. Il fait un vent de du N-O, parfait. Hier soir, Alfredo nous avait dit qu'il ne bougerait pas tant que ce ne serait pas favorable pour la voile. On voit ce matin aucune lumière à bord du Jancris. Migo est toujours là aussi. On se recouche et je remet le cadran à 6:00H. On se réveille et il n'y a aucun changement dans le temps. On se recouche. À 6:40H Martin regarde par le hublot au dessus du lit et ne voit plus le Jancris. Oh Oh, on se lève et on prépare Coxily au grand départ. L'OCÉAN. Je n'arrête pas de me dire, dans la tête, que c'est comme le Lac Champlain.
Il est 7:40H et nous partons. Nous recevons un appel sur la VHF du Migo qui nous demande si nous décollons. Oui. Il décolle eux aussi 15 minutes après nous. La partie de la baie de Sandy Hook est venteuse et en vagues très courte mais avons quand même du plaisir. Vers la fin de la baie, on monte la grande voile avec un deuxième ris. On reviens sur nos pas car nous avions monté la grande voile face au vent et nous avions perdu le terrain que nous avions sur le Migo. Ils sont maintenant en avant de nous et ce pour tout le voyage. Je crois que ça nous sécurise un peu. Patrick a déjà navigué dans l'océan car il a ramené son voilier de Saint-Martin dans les Antilles. Il faut naviguer avec le moteur car en fait, il ne vente pas assez, nous ne roulerions pas assez vite. Nous avons fait 13 heures de voile-moteur. Un moment donné, nous avons rencontré sur notre route, des filets de pêcheurs dans une zone où il n'était pas supposé d'en avoir.....paniquant pour ma part. Je suis à la barre et repère une première bouée. La suivante est un peu sur notre tribord puis l'autre encore un peu plus sur notre tribord.....ça fait que je suis revenue sur mes pas une bonne dizaine de minutes. Dans ce sens là, c-à-d face au vent, il y avait des vagues qui cachait le devant du bateau complètement et ça faisait un gros coup quand le bateau revenait en haut de la vague et retombait dedans. Ensuite je suis revenue dans ma route. Très éprouvant ce petit bout de chemin...j'en ai versé quelques larmes dû à une trop grosse émotion....du jamais vécu.
Il y avait du côté bâbord du voilier l'océan et son immensité et du côté tribord des plages de sable à perte de vue. Nous avons surfer sur les vagues. Nous avons louvoyé aussi car le vent était tellement dans notre dos que je devais aller un peu vers la droite, puis un peu vers la gauche et ainsi de suite. Naviguer de jour, super. Naviguer soir....oups, un peu moins drôle. Pour une première journée en mer, notre petit rond dans l'eau était, à mon avis, un peu trop grand. Nous avons vu un dauphin, de nuit, Martin et moi en même temps....quelque chose qui saute puis son aileron seulement. Quand nous sommes arrivés à Atlantic City il faisait complètement noir. Que les lumières de la ville qui illuminaient. Les bouées à travers toute cette luminosité étaient difficile à repérer. De plus, il y avait des bouées pas éclairé....que l'on voyait quand on arrivait presque dessus. Notre mouillage se trouvait après la bouée no. 12, nous devions tourner tout de suite après vers la droite et entrer dans un chenal tout petit et tenir notre bâbord près des fougères car à droite il y avait du sable. La marée nous déportait, il fallait faire vite et mettre un peu de moteur. Quand on arrive dans un mouillage que l'on ne connaît pas il faut pas mettre de gaz, mais être seulement en marche avant pour bien voir les profondeurs. Le chenal était balisé, une chance. Martin avait un gros ''spotlight'' pour nous éclairer le chemin. De plus, Patrick et Joana du Migo, qui avaient été faire faire le pipi de Flika (leur chienne qui a un an....comme Boudha le chien de mon frère Stéphane), sont venus nous éclairer le reste du chemin jusqu'au mouillage. Fiou !! Que d'émotions aujourd'hui. Une fois le moteur éteint, j'étais vannée, brûlée, morte de fatigue.
J'aime bien barrer la roue et de plus le pilote automatique fait faire au voilier (sur les vagues) des grands va et vient de gauche à droite....ça m'épuise de le voir aller de même ce cher Coxily mais enfin de compte ça épuise. J'avais le haut des épaules en compote. Les repas de la journée : tout ce qui était comestible sans cuisson et vite dans la bouche et ce à toute heure de la journée....pas de formalité ! Les filles ont fait une sieste pendant 2 heures dans mon lit. Ils ont regardé des films sur l'ordi. Lily Mai c'est amusée toute seule toute la journée avec ses petits bonhommes, ses collants, etc. Dodo en arrivant à 21:00H...sauf moi, je pogne internet alors je fais des mises à jour.