lundi 7 avril 2008

On revient dans le mouillage de Royal Island

Je trouvais bien curieux quelqu'un qui est en voilier et qui traîne son dinghy aussi gros que lui !!


La belle Lily Mai les cheveux dans le vent à Royal Island

Le mouillage de la gang à Royal Island

5 à 7 sur Coxily

L'autre côté du bateau. En tout, 13 adultes dans le cokpit

Samedi 5 avril

C'est une matinée un peu stressante car il vente beaucoup (entre 15 et on a vu jusqu'à 24 noeuds) et il y a des arrivées et des départs de quai plus que d'habitude. La première histoire c'est le voilier ''Ariel'' qui est en arrière de nous sur l'autre série de quai (la marina a deux séries). Il est 7H30 et il part avec un autre voilier et un guide pour la passe qui va jusqu'à l'océan. Cette passe est très difficile et usuellement, les gens payent un guide. Son voilier-copain est déjà dans le canal et l'attend. Il part du quai en reculant et vient jusque dans le canal mais là il n'est pas capable de mettre d'avant. Sa transmission ne répond pas. De peine et de misère mais sans cassure il parvient à s'accoster au quai. Il travaille sur cette transmission pendant au moins 1H30 avec le voilier-copain puis il décide de repartir. OH ! Catastrophe !! La transmission ne veut rien savoir. De plus il doit quitter le quai à reculons puis se tourner face au vent dans le canal et repartir d'avant. Rien à faire ça ne marche pas et il se met à dériver. Nous sommes tous sur le quai à le regarder impuissant. Martin saute dans le zodiac et va essayer le pousser du mieux qu'il peut pour le mettre face au vent et le ramener au quai. Christian aussi prend son zodiac et essai quelques manoeuvres. ''Ariel'' s'en vient sur les autres voiliers poussé par le vent. Il s'arrête sur le voilier-copain qui était resté au quai. ''Fière Allure'' est derrière ce voilier et Christian se met entre les 2 voiliers pour essayer qu'Ariel ne le squize pas trop. Le guide prend une amarre et tire le voilier (en scratchant le voilier-copain) et réussi tant bine que mal de le remettre à quai avec l'aide de tout le monde sur le quai et le voilier-copain. Ouf !! Il est amarré au quai mais on voit bien que le monsieur ne file pas. Il est en sueur et rouge comme un coq. Je comprend tellement ce qu'il vit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il reprend un peu son souffle et se remet à travailler sur sa transmission.

Un peu plus tard dans l'avant-midi, on va aider ''Kerguelen'' à partir. Il est à quai (celui complètement au bout, dans le canal, dans la deuxième série) entre 2 bateaux, le derrière au vent. Il quitte le quai à reculons la barre tournée pour que le derrière s'en aille dans le canal et nous tenons le devant. Une fois parallèle au quai on le lâche et il se met en avant et du premier coup il est capable de s'en aller au mouillage de Royal Island.

Ensuite veut quitter ''Semper Vivens'' et on voit bien qu'il a une belle expérience, il sort comme sur un dix sous. Bravo !! Faut dire que le vent a baissé un tout petit peu. Il était complètement dans le fond de la marina et il a dû reculer jusqu'à l'autre série de quai et s'en aller d'avant par la suite.

Vers midi ''Fière Allure'' quitte le quai (de notre série de quai). Il est face au vent en partant et personne en arrière de lui. Un jeu d'enfant je crois.

Il ne reste que Coxily et ''Maya X''. Nous sommes devant ''MayaX'' alors on doit quitter les premiers. Il vente autour du 20 noeuds en permanence ... Martin ne le sent pas ce départ. Faut ce qu'il faut. On se fait aider par bien des gens nous aussi. Martin a reculé jusqu'à l'autre série de quai et mis en marche avant de l'autre côté car le vent nous aurait poussé sur notre quai. Mais on ne sait pas pourquoi il remet sur le reculons comme si il ne trouvait pas qu'il avait assez de place. Ouf ! On lui crie tous de ne pas faire ça et d'avancer car le vent nous pousse et nous fait dériver vers les autres bateaux et notre quai de départ. Une chance que Coxily a un peu de power, on l'a échappé bel. On se met dans le canal puis on quitte Spanish Wells. YÉ !! Mais que d'émotions aujourd'hui. Je ne suis pas descendu en bas aujourd'hui. Il fallait que je reste en haut pour voir. Aider s'il y avait un pépin. J'ai prié fort quand même. Le petit bout où il a remis en marche arrière vous auriez vu un point d'interrogation sur toute les faces. Le coeur me battait la chamade. Une fois engagé dans la sortie du canal, Martin a dit qu'il avait le coeur qui battais à 100 miles à l'heure.

Nous navigation a pris moins d'une heure sur génois seulement. Pas de moteur. On est quand même entré dans le mouillage à moteur. Ça brassait en titi. Coxily se faisait aller de tout bord tout côté avec une vague dans le derrière dans un tout petit cut.

On se mouille près des autres et tous les capitaines de chaque voilier saute à l'eau en masque-palme-tuba pour aller voir leur ancre. Tous ces même capitaines vérifient le dessous de leur voilier. Il y en a qui frotte les balanes sur le dry-saft et l'hélice ou frotte le tour du voilier où c'est collé de la verdure marine.

Coxily reçoit pour le 5 à 7 et on y décide de partir demain matin tous ensemble vers 6H00. Nous sommes 13 adultes dans le cockpit et 6 enfants dans le carré (à l'intérieur). Vers 19H00 ils quittent tous et on soupe d'un bon poulet super que je faisais mijoter dans le presto pendant le 5 à 7. En après-midi j'avais fait un pain au banane et un pouding au riz aux fruits.

On se couche tôt. Martin, Roxanne et moi avons mis une patch derrière l'oreille pour la navigation de demain. Nous préparons un sac à lunch immense pour la navigation de demain car on n'aime pas descendre en bas quand ça brasse et on sent que ça va brasser. On ne peut pas attendre indéfiniment ici, il faut traverser aux Abaccos. Il vente depuis un certain temps sans arrêt. On prend le risque !

1 commentaire:

Francine & André a dit...

Quand je te lis avec les patches, ça me rappelle des souvenirs de ma croisière, les patches aident, mais enlève pas complètement le symptôme du mal de mer,comme je vous comprend,,,,ce n'est vraiment pas drôle ce malaise là,il me semble que ça rendrait la traversée plus agréable, si il n'y avait pas ce mal de mer là. Il y en a qui sont chanceux et n'ont pas ce symptôme.
Nous le printemps est enfin arrivé, j'espère qu'il y est pour de bon,,,,alors vous pouvez revenir le beau temps s'en vient, nous avons bien hâte de vous revoir.
Bisou XXXXX Francine