Samedi 10 novembre
Nous sommes un peu plus tôt ce matin pour partir, 7H20, car hier soir on s'est couché à 19H30. On est en forme !! Nous avons 2 pont tournants à passer d'un le premier qu'il a fallu attendre 1H30 car ils travaillaient dessus (il ouvre au demie-heure et à l'heure habituellement) et le second, attendre une demie heure tellement on avançait vite avec le vent et le courant pour nous. Notre navigation ces jours-ci se résument au moteur appuyé du génois presque tout le temps et de la grande voile par moment.
Sur notre route nous avons vu des dauphins, des ''essins'' d'hirondelles bicolores, une girafe (c'était pas une vrai, c'était de l'art), un aigle américain supersize, de très belles maisons, l'eau est maintenant d'une belle couleur, d'une beau vert bleuté, etc. Nous avons passé à des endroits particulièrement difficile, car à cause des bras de mer, il y a des bancs de sable, mais une chance qu'on a le livre du Skipper Bob, il nous donne les informations sur ces endroits et nous indique comment passé en favorisant par exemple telle ou telle bouée, beaucoup plus facile.
Nous arrêtons dans une marina sur la fin de la journée faire un plein de diesel, pumpout et mettre de l'eau dans les réservoirs. Puis près d'un mile plus loin c'est notre ancrage. Nous devons entrer dans une petite creek d'environ 6 pieds d'eau et au bout il y a un bassin pouvant accueuillir plusieurs bateaux dans 10 pieds d'eau. Les gens de la place l'utilise comme un trou à ouragan, c'est très protégé et magnifiquement entouré d'arbres. Le même bateau (que je trouvais joli) qu'hier soir dans notre autre mouillage y est avec nous. Il arrive quelques fois que certains bateau se suivent (sans se suivre vraiment) et se retrouvent au même endroits.
En arrivant dans le mouillage, Martin dessant le zodiac et amène les enfants à terre jouer dans une structure de parc que nous voyons du bateau....ils en ont besoin !! Une journée dans le bateau et le soir ils veulent exploser, ils sont tannants, s'agacent mutuellement, nous énervent quoi....nous on est brûlé par la route.
Naviguer n'est pas une mince affaire, je vous explique : quand on navigue avec le pilote automatique on doit le surveiller constemment car il y a des bouées une après l'autre et pas nécessairement toutes en ligne droite alors on doit toujours corriger le degré où l'on va. De plus, il y a des bateaux qui nous dépassent alors on doit prendre la barre à ce moment (enlever le pilote) et se mettre sur le côté du canal, ralentir pour le laisser passer et pour que lui-même ralentisse pour ne pas nous faire une monstrueuse vague. Quelques fois on prend la barre (ça j'aime ça) pour passer dans les endroits plus difficile (ça j'aime moins ça) pour être à l'affût et pouvoir virer la barre du bateau rapidement ou ralentir aussi rapidement. On doit surveiller la carte maritime et savoir toujours ce qu'il y a devant nous comme bouée (rouge ou verte, je me tasse à droite ou à gauche) et où est notre chemin car il peut arriver qu'il y ait d'autres cours d'eau qui s'y jettent et nous pourrions nous tromper facilement de bouées. On regarde toujours la couleur de l'eau (ça indique sa profondeur), on est préoccupé par d'où vient le vent pour être sûr d'avoir le génois du bon bord et/ou bien bordé. On regarde sans cesse le profondimètre, tellement que quand ça fait longtemps qu'on navigue dans le 12 pieds, par exemple, et qu'on passe à du plus profond on est de moins en moins inquiet, mais si on reviens vers notre 12 pieds au bout d'une demie-heure, je ne sais pas pourquoi, on redevient inquiet....pourtant on y était tantôt....c'est l'effet du ''OH ça s'en vient moins creux''. L'inquiétude fait parti du voyage et y restera je crois tout le long. Quand on navigue vers le soleil qui se couche (ou même qui se lève), la visibilité est presque nul pour la couleur des bouées et on ne voit plus le profondimètre (ça prend absolument quelqu'un pour nous lire cet instrument constamment). Et j'en passe.... Martin m'a justement demandé si j'aimais cette nouvelle vie et sans hésitation j'ai répondu oui, mais quand j'y réfléchie ... il ne faut pas que j'y réfléchie ;-)
photo de gauche : voiliers et bateaux qui attendent que le pont tournant s'ouvre
photo de droite : paysage sur la route
Nous sommes un peu plus tôt ce matin pour partir, 7H20, car hier soir on s'est couché à 19H30. On est en forme !! Nous avons 2 pont tournants à passer d'un le premier qu'il a fallu attendre 1H30 car ils travaillaient dessus (il ouvre au demie-heure et à l'heure habituellement) et le second, attendre une demie heure tellement on avançait vite avec le vent et le courant pour nous. Notre navigation ces jours-ci se résument au moteur appuyé du génois presque tout le temps et de la grande voile par moment.
Sur notre route nous avons vu des dauphins, des ''essins'' d'hirondelles bicolores, une girafe (c'était pas une vrai, c'était de l'art), un aigle américain supersize, de très belles maisons, l'eau est maintenant d'une belle couleur, d'une beau vert bleuté, etc. Nous avons passé à des endroits particulièrement difficile, car à cause des bras de mer, il y a des bancs de sable, mais une chance qu'on a le livre du Skipper Bob, il nous donne les informations sur ces endroits et nous indique comment passé en favorisant par exemple telle ou telle bouée, beaucoup plus facile.
Nous arrêtons dans une marina sur la fin de la journée faire un plein de diesel, pumpout et mettre de l'eau dans les réservoirs. Puis près d'un mile plus loin c'est notre ancrage. Nous devons entrer dans une petite creek d'environ 6 pieds d'eau et au bout il y a un bassin pouvant accueuillir plusieurs bateaux dans 10 pieds d'eau. Les gens de la place l'utilise comme un trou à ouragan, c'est très protégé et magnifiquement entouré d'arbres. Le même bateau (que je trouvais joli) qu'hier soir dans notre autre mouillage y est avec nous. Il arrive quelques fois que certains bateau se suivent (sans se suivre vraiment) et se retrouvent au même endroits.
En arrivant dans le mouillage, Martin dessant le zodiac et amène les enfants à terre jouer dans une structure de parc que nous voyons du bateau....ils en ont besoin !! Une journée dans le bateau et le soir ils veulent exploser, ils sont tannants, s'agacent mutuellement, nous énervent quoi....nous on est brûlé par la route.
Naviguer n'est pas une mince affaire, je vous explique : quand on navigue avec le pilote automatique on doit le surveiller constemment car il y a des bouées une après l'autre et pas nécessairement toutes en ligne droite alors on doit toujours corriger le degré où l'on va. De plus, il y a des bateaux qui nous dépassent alors on doit prendre la barre à ce moment (enlever le pilote) et se mettre sur le côté du canal, ralentir pour le laisser passer et pour que lui-même ralentisse pour ne pas nous faire une monstrueuse vague. Quelques fois on prend la barre (ça j'aime ça) pour passer dans les endroits plus difficile (ça j'aime moins ça) pour être à l'affût et pouvoir virer la barre du bateau rapidement ou ralentir aussi rapidement. On doit surveiller la carte maritime et savoir toujours ce qu'il y a devant nous comme bouée (rouge ou verte, je me tasse à droite ou à gauche) et où est notre chemin car il peut arriver qu'il y ait d'autres cours d'eau qui s'y jettent et nous pourrions nous tromper facilement de bouées. On regarde toujours la couleur de l'eau (ça indique sa profondeur), on est préoccupé par d'où vient le vent pour être sûr d'avoir le génois du bon bord et/ou bien bordé. On regarde sans cesse le profondimètre, tellement que quand ça fait longtemps qu'on navigue dans le 12 pieds, par exemple, et qu'on passe à du plus profond on est de moins en moins inquiet, mais si on reviens vers notre 12 pieds au bout d'une demie-heure, je ne sais pas pourquoi, on redevient inquiet....pourtant on y était tantôt....c'est l'effet du ''OH ça s'en vient moins creux''. L'inquiétude fait parti du voyage et y restera je crois tout le long. Quand on navigue vers le soleil qui se couche (ou même qui se lève), la visibilité est presque nul pour la couleur des bouées et on ne voit plus le profondimètre (ça prend absolument quelqu'un pour nous lire cet instrument constamment). Et j'en passe.... Martin m'a justement demandé si j'aimais cette nouvelle vie et sans hésitation j'ai répondu oui, mais quand j'y réfléchie ... il ne faut pas que j'y réfléchie ;-)
photo de gauche : voiliers et bateaux qui attendent que le pont tournant s'ouvre
photo de droite : paysage sur la route
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